Doit-on réviser pendant les vacances d'été pour mieux préparer la rentrée ?

Quelques éléments de réponse

Doit-on réviser pendant les vacances d'été pour mieux préparer la rentrée ?

Si votre enfant est bon élève

Un bon élève est en général demandeur de livres et de cahiers d'exercices. Il aime apprendre, et sait d'emblée les matières qu'il a besoin d'améliorer. Il aura tendance à achever ses devoirs de vacances, ce qui lui sera très profitable.

Si votre enfant est dans la moyenne

Il faut savoir faire preuve de psychologie, et négocier un certain temps par semaine d'études, à son choix, mais en s'assurant qu'il s'y tienne. Surtout pas d'obligation quotidienne qui risquerait de le braquer, mais un maximum de deux fois par semaine, de préférence à jour fixe, et avant des activités plus ludiques. Combien d'heures est-il prêt à y consacrer ? S'il donne un chiffre au-delà de huit heures par semaine, négociez à la baisse, car ce serait trop contraignant.

Si votre enfant a des lacunes

Dans ce cas, un adulte ou un étudiant, patient et calme... peut l'aider à les combler. Pour les devoirs de vacances, les éditeurs font preuve d'imagination et de pédagogie. On trouve différents formats, bien illustrés, progressifs et ludiques, y compris sur une console de jeux. Il faut d'abord demander à l'enfant les matières qu'il préfère, celles qu'il aimerait améliorer, et celles qu'il n'aime pas.Pour celles qu'il n'aime pas, faites-lui valoir les avantages de ces matières, par exemple les langues pour voyager, les mathématiques pour mieux comprendre l'informatique ou l'aéronautique, l'Histoire pour la culture générale. Un blocage provient souvent du sentiment que "ça ne sert à rien", ou de "ne rien comprendre du tout". Dans ce cas, optez pour des films ou documentaires sur le sujet en question. Il faut doser entre contraintes et plaisir. L'enfant doit constater que la matière enseignée à l'école est destinée à être utilisée en dehors de l'école.

Les vacances, c'est avant tout pour se reposer et s'amuser

L'important est de garder à l'esprit que les vacances, c'est les vacances ! Les parents pourraient culpabiliser si leur enfant garde des lacunes, mais ce serait bien pire si les vacances se transformaient en école à destination d'un seul élève et dirigée par l'un de ses parents.Les enfants ont besoin de se changer les idées, d'apprendre de nouvelles choses, qui ne sont pas forcément liées au programme scolaire, mais qui favorisent leur développement psychologique. Par exemple, un enfant qui a des difficultés en sport pourrait accepter de s'inscrire à une activité sportive, simplement pour se sentir "grandi" à la rentrée.