Bien choisir sa résidence universitaire privée

Connaître les codes immobiliers et savoir négocier

Bien choisir sa résidence universitaire privée

L'art de négocier

Un bon choix du type de résidence s'avère très souvent payant. En optant pour une résidence neuve, on a par exemple toutes ses chances de tomber sur des gestionnaires très enclins à des gestes commerciaux. Cette attitude se constate surtout en période creuse où l'on enregistre une abondance des offres. À noter que chaque année, le site Adele (Association pour le développement économique du logement étudiant) indique une cinquantaine de résidences neuves.Un bon choix de la période d'emménagement peut également se révéler avantageux. En occupant le logement dès le mois d'août, certains étudiants ont effectivement pu négocier les frais de dossiers, un cout qui équivaut à un loyer mensuel et qui peut avoisiner donc les 850 à 900euros.

Se renseigner pour payer moins

Bien choisir sa résidence universitaire privée revient aussi à bien se renseigner sur certains codes immobiliers. En effet, ce type de logement est à ranger sous le pavillon «meublés loués en résidence principale», ce que réfutent certains gestionnaires qui le considèrent comme étant une «résidence avec services» pour esquiver le décret fixant les frais de dossiers par mètre carré qui sera en vigueur à compter du 15septembre 2015.Consultable dans le journal officiel, ce décret informe effectivement sur les frais de dossier applicables qui seront différents d'une ville à une autre. À paris et ses alentours directs, le prix sera de 12euros/m2, contre 10euros dans d'autres grandes villes et 8euros pour le reste de l'hexagone.Face à des gestionnaires qui ont les chevilles lourdes et dans leur empressement à trouver une résidence universitaire, certains étudiants adoptent une stratégie particulière. Celle-ci consiste à payer les frais de dossier non conformes au décret, puis à saisir la Répression des fraudes pour se voir restituer le trop-perçu.